Dans ce nouveau tome de Gamaran, vous ferez connaissance avec le nouveau professeur de Gama et Zenmaru : Kashitarou, qui n’est pas sans rappeler Tortue Géniale et son côté pervers. En effet, avant de pouvoir les entraîner, il leur demande de lui ramener une jeune fille qui accédera à tous ses fantasmes …

On apprend que Gama et Zenmaru vont apprendre à se servir de l’intégralité de leur corps et ainsi ne pas continuer à solliciter constamment les mêmes muscles.

De son côté, Iori prend d’assaut seul la forteresse de Jinsuke. Il massacre plusieurs chefs de sections avant d’être finalement invité à rejoindre Jinsuke et ses conseillers.
Il leur annonce alors que dans un an, l’école Ogame viendra les affronter et sera en mesure de les battre. Jinuske, intrigué, décide d’accepter de les laisser tranquille pendant un an.

Ce tome marque la fin de la période de transition entre les générations. Le dernier chapitre nous dévoile d’ailleurs le nouveau look de Gama après un an d’entraînement.

Voici le moment opportun pour faire le bilan de cette excellente première saison.
En 10 tomes nous avons eu droit à une kyrielle de combats vibrants, une intrigue qui se dénoue un peu plus à chaque ennemi qui périt, et surtout des personnages charismatiques qui s’étoffent à chaque combat.

1 an s’est écoulé et nous allons pouvoir savourer l’évolution de chacun des protagonistes ainsi que les améliorations apportées à leur style de combat respectif.

Sachant qu’il ne reste que 12 tomes (soit 2 ans de parutions, la série s’étant terminée au Japon avec la sortie du tome 22 en juin 2013) on peut s’attendre à un enchaînement de combat aussi (si pas plus) intense que dans la première saison. L’école Ogame étant devenue plus puissante, les chefs de sections et autres sous-fifres vont laisser place aux proches de Jinsuke.

Je sais que j’ai l’art de me répéter (en même temps ce n’est pas la première review que je fais de cette série) mais Gamaran est digne des plus grands shonen de samourais et se pose définitivement comme le successeur de séries comme Kenshin ou Samurai Deeper Kyo.

Le dessin est moderne et dynamique, on oublie la contemplation : place à l’action.

Il est regrettable qu’aucun anime (série, oav, film) n’ait été tiré de ce manga, avec le rythme soutenu qu’il possède il y avait matière à produire quelque chose de qualité.

Les mangas de samourais se font rares alors foncez !