Dusk Maiden Of Amnesia (DMOA) que l’on pourrait traduire par « La jeune fille amnésique du crépuscule » est une nouvelle licence de la collection Dark Kana.

L’histoire se déroule dans l’immense établissement privé Seikyô où l’on raconte qu’autrefois une jeune élève a été sacrifiée afin de lever la malédiction qui pesait sur ce terrain maudit.

On suit le personnage de Teiichi Niiya, un jeune étudiant qui en se perdant dans l’école fait la rencontre de Yûko Kanoe, le fantôme du vieux bâtiment.

Ensemble, ils fonderont le club d’enquête sur les phénomènes étranges. Ils viendront rapidement en aide à Momoe Okonogi une jeune fille persuadée d’être pourchassée par Yûko. Par la suite, ils feront la rencontre de Kirie Kanoe, la petite-nièce de Yûko, la seule autre personne en dehors de Teiichi à pouvoir voir Yûko.

Le fil rouge de l’histoire est évidemment la découverte des circonstances de la mort de Yûko, et le club s’agrandira au fur et à mesure des enquêtes. En effet, il y a 7 mystères dans l’école et les membres du club comptent bien les résoudre.

La série, qui possède un certain potentiel dans son ambiance et son univers paranormal, compte un total de 10 volumes (la série s’est terminée au Japon il y a un tout petit peu plus d’un an), soit environ un tome par mystère. Les séries d’enquêtes ont trop souvent tendance à s’éterniser pour le plaisir des fans mais au grand dam de leur portefeuille. DMOA annonce tout de suite la couleur, puisqu’on comprend vite qu’il va falloir résoudre les 7 mystères avant de découvrir les origines de Yûko.

À noter qu’il existe une série animée de 13 épisodes réalisée par le studio Silver Link.

L’ambiance sombre et les dessins justifient en partie le choix de la collection Dark, réservée à un public un peu plus averti ^^.
En parlant de dessins, la série est assez jolie et l’on sent que l’auteur a une facilité avec le sentiment et les expressions de malaise ; alors que certaines expressions banales, en revanche, sont un peu moins bien rendues. Je trouve également que l’auteur est beaucoup plus à l’aise avec les personnages féminins qu’avec les personnages masculins, ces derniers ayant un côté efféminé (je parle de l’aspect visuel et non du caractère).

Une bonne petite série, pour les amateurs d’enquêtes étranges et sordides.
En lisant Dusk Maiden, vous rirez, parfois vous rirez jaune, parfois vous rirez noir et puis quelques fois, vous ne rirez pas du tout … ou pas.
« – C’est très gênant ! Tu l’as vu Teiichi ! Tu as vu mon corps totalement nu !
– Quoi ?! Mais ce ne sont que des os …
– Justement !! C’est très personnel ! C’est mon intimité la plus profonde !!»