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Masami Kurumada

Scénario Dessin Auteur

Masami Kurumada est né en 1953 dans le district de Tokyo et il habite la belle ville portuaire de Yokohama.

Tout jeune, Masami Kurumada est passionné par le manga. Après plusieurs concours, à 21 ans, il commence sa carrière dans l'hebdomadaire Shônen Weekly Jump. Un style vigoureux et un découpage percutant collent parfaitement à Ring Ni Kakero, une série qui se déroule dans le monde de la boxe. Avant la série qui le propulsera dans le panthéon des mangakas-cultes, Masami Kurumada imagine aussi Fuuma no Kojiro, la quête d'un personnage autour d'une épée sacrée ; puis Otoko Zaka, la vie difficile d'un homme soumis à de terribles épreuves. Passionné de mythologie, Kurumada y introduit déjà des références aux dieux grecs. Pendant quelques années, ces différentes parutions abordent les éléments qui nourriront le monde de Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque.

Masami Kurumada situe son manga en Grèce. Il crée en fait un sentaï* (voir lexique) mythologique, chaque Chevalier étant défini par une des cinq couleurs (rouge, jaune, rose, noir, bleu). Son goût pour les effets spéciaux le pousse à imaginer ses héros combattant à mains nues en concentrant leur énergie vitale. Il leur ajoute des armures puissantes : les Surplis. Les héros franchiront trois étapes : guerriers sacrés, combattants sacrés et enfin Saints. Naît ensuite l'idée d'une protection assurée par les constellations zodiacales. Après avoir compulsé des dizaines d'ouvrages sur les mythologies grecque, nordique et chinoise, Masami Kurumada les mélange avec subtilité pour en extraire cette saga extraordinaire de Saint Seiya, plus connue sous le nom des Chevaliers du Zodiaque. Masami Kurumada installe avec talent des héros vivants, sensibles et mus par une force intérieure intense, reflet de leur âme.

C'est en 1974 qu'il a fait ses vrais débuts de mangaka : il a commencé par dessiner « Suke ban Arashi », manga avec lequel il a gagné à un concours de fanzines. C'est ainsi que Masami Kurumada a entamé sa longue carrière.

Au Japon, « Ring ni Kakero », son premier grand succès public, restera dans les mémoires des lecteurs de mangas , plus encore que St Seiya. L'intensité et l'hommage rendu au manga « Ashita no Joe » de Tetsuya Chiba ont laissé une empreinte considérable dans le coeur des jeunes Japonais de l'époque.

A époque différente, impact différent. La publication de Saint Seiya a débuté en 1986 dans le « Shônen Weekly Jump » désormais célèbre même en Europe. L'engouement fut immédiat et, touchant un public très large, la série connaîtra toutes les adaptations possibles : dessins animés, jeux vidéo et même une comédie musicale en 1993 où l'on verra, composé de cinq garçons, le boys-band local SMAP monter sur scène et endosser les armures des chevaliers.

Saint Seiya deviendra le symbole des thèmes traités dans le « Weekly Jump ». En d'autres termes, c'est avec St Seiya que s'est réellement affirmé le style de l'hebdomadaire. C'est vraiment grâce lui qu'il a trouvé son lectorat et qu'il dépasse chaque semaine, les 5 millions d'exemplaires vendus.

Masami Kurumada connaît déjà le succès au Japon. La renommée mondiale arrive grâce à Saint Seiya. Son manga est rapidement adapté pour la télévision. Régulièrement diffusée, cette série est l'objet de jouets et divers produits dérivés. Elle a même été jouée en comédie musicale par le groupe Smap, un célèbre Boys Band japonais ! Après Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque, Masami Kurumada enchaîne avec Silent Knight. Depuis, il poursuit une carrière heureuse avec BT'X.

Masami Kurumada

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