C’est non sans une certaine émotion que nous avons le plaisir de vous annoncer le retour de la mangaka URUSHIBARA Yuki  au sein de notre catalogue Big Kana ! Pour ceux à qui ce nom ne rappelle rien, l’autrice s’était déjà démarquée à l’époque avec Mushishi. Une série en 10 tomes et qui est d’ailleurs toujours disponible chez nous et dont l’atmosphère était particulièrement onirique, et racontant les itinérances de Ginko, un expert en « Mushi », êtres surnaturels à la fois morts et vivants, physiques et chimériques.

Dès novembre 2021 vous pourrez découvrir sa nouvelle série « Flow », en 3 tomes.
Au Japon, la série a été publiée dans le magazine « Afternoon » de Kodansha.

 

L’histoire :

Un phénomène naturel nommé Flow sème la pagaille de façon aléatoire dans le monde. Il s’agit d’une instabilité des particules constituant toute substance, changeant la forme ou la construction des choses et des êtres vivants.

Hirota est un expert qui se charge d’explorer ces phénomènes et d’en estimer l’ampleur, la durée et éventuellement découvrir la source du Flow pour tenter d’y mettre fin. En effet, très souvent, un Flow est provoqué par des émotions fortes vécues par une personne vivant dans la zone touchée.

Chima, une jeune femme victime des effets d’un Flow commence à travailler comme assistante de Hirota, dans l’espoir de trouver une solution pour défaire ce qui lui est arrivé.

Ce duo improbable sera accompagné de « Patron », un chat capable de flairer les flow …

 

Une lecture « Feel Good » :

Si « Mushishi » était l’ombre, Flow est la lumière.

Le ton est différent, les personnages plus légers et la réaction des personnes face aux Flow est globalement plus décontractée.

Cela est notamment provoqué par la personnalité du héros, mais aussi la présence du chat, « employé » à part entière de Hirota Flow. En effet dans ce récit, les chats sont particulièrement sensibles aux Flow et leur réaction peut donner une idée de l’ampleur et l’intensité de phénomène présent. Hirota use donc de ce talent naturel du félin…

Même si la dimension tragique n’est plus au rendez-vous, on retrouve toujours des récits humains touchants, marque de l’auteur.

 

On a particulièrement apprécié :

  • Le ton décontracté et nonchalant du récit
  • Les phénomènes surnaturels qui incitent à la communication et le partage des émotions entre les personnes
  • L’environnement du quotidien des japonais dans des zones provinciales, rendu avec beaucoup de réalisme
  • Une autre approche du fantastique

 

Quelques planches, d’ici la mise en ligne du chapitre 1 :