Alors que le genre des super-héros en manga a explosé avec My Hero Academia, Shy se crée sa place dans le magazine Shonen Champion d’Akita Shoten en 2019 ! Et plutôt que de faire ce qui a déjà été vu et revu ou d’aller dans la surenchère d’action, sa mangaka Bukimi Miki a décidé d’accorder une attention toute particulière aux humains qui se cachent derrière leurs costumes et aux sentiments complexes qu’ils peuvent éprouver en accomplissant leur mission ou une fois rentrés de celle-ci.

Vous avez envie d’en savoir plus ? On vous donne ici 5 bonnes raisons de lire la série !

Bukimi Miki

Shy

Dans chaque pays, il existe un héros prêt à sauver le Monde.

L’héroïne du Japon est une grande timide et n’est pas très populaire. Pourtant, Shy fait de nombreux efforts et elle est prête à risquer sa vie pour sauver toute personne qui se trouverait en danger !

Mais Shy devra surtout trouver la confiance en elle nécessaire pour affronter la plus grande menace qui pèse sur la planète…

Lire un extrait

1. Une héroïne à contre-courant

Shy (dont le vrai nom est Teru Momijiyama) est l’héroïne du Japon et comme son nom l’indique, elle est terriblement timide !
S’il n’est nullement surprenant de voir un héros de shonen avec des faiblesses (on pourrait même dire que c’est la base), Shy casse les codes en mettant en scène un personnage si empathique qu’on se rend rapidement compte qu’il s’agit d’un frein à carrière d’héroïne. Là où de nombreux récits s’arrenteraient sur le dépassement de soi, l’autrice nous invite plutôt à embrasser nos faiblesses au lieu de les refouler.
Le fait que Shy soit une jeune fille apporte aussi son lot de nouveautés, sa sensibilité et son quotidien pouvant être différents d’un garçon.

2. La source des pouvoirs

Dans le manga, chaque Pays a un héros attitré. Et s’ils sont tous très différents, la source de leur pouvoir, elle, à la même origine !

L’origine de ces pouvoirs et la façon dont ils ont été choisis est par contre un mystère total, et le lecteur grapille progressivement des informations à ce sujet à travers les tomes. Deux choses sont intéressantes : tout d’abord, une entité du nom d’Unilord semble être à l’origine de cette émission de pouvoirs. D’apparence humaine, on ignore d’où elle vient et comment elle a sélectionné des humains à qui donner des bracelets.

Ensuite, les bracelets en question (sans lesquels les héros ne peuvent se transformer) semblent puiser leur énergie dans le cœur (au sens figuré) de leurs porteurs. Si cela peut sembler un peu niais au premier abord, on se rend vite compte que cette condition est plus complexe qu’il n’y parait.

3. Des antagonistes énigmatiques

Les antagonistes de Shy, on le découvre assez tôt, se regroupent au sein de l’organisation « Amalarilk » dont le pilier central est un jeune garçon du nom de Stigma.

La façon dont ils procèdent est assez originale puisque dans un premier temps, nous aurons l’occasion de le voir corrompre des personnes saines, où plutôt profiter de leur déséquilibre affectif pour en faire leur pion. Et là encore, l’autrice réussit un tour de force puisqu’en donnant aux porteurs des anneaux libérant la part d’ombre dans leur cœur, les membres d’Amalarilk aiment se considérer comme de véritables sauveurs plutôt que de « super-vilains ».

On peut y voir une critique de la société japonaise, connue pour ne pas exprimer ses émotions, ou tout simplement comme une façon d’entendre que nous devons tous trouver la force de faire la paix avec les pulsions et émotions, parfois très sombres, que nous pouvons ressentir.

4. Des héros humains avant tout

Que ce soit dans le monde des comics ou des mangas, les héros parfaits ne trouvent plus grâce aux yeux des lecteurs. Ce qui donne tout son intérêt aux héros, ce sont les difficultés qu’ils rencontrent soit en portant leur cape, soit dans leur vie privée ou encore dans leur peine à concilier les deux.

Dans Shy, les héros sont avant tout des humains. Et vous feriez mieux de préparer des boîtes de mouchoirs car si la série manie avec brio son équilibre entre action, drame et humour, les origines des personnages sont toutes très travaillées et réussissent à nous toucher en plein cœur.

Stardust, le héros d’Angleterre qui se targue de ne pas faire preuve d’empathie, gère en réalité une organisation allant à l’encontre de cette façade. Spirits, l’héroïne de Russie, qui nous fait tant rire avec sa bouteille de Wisky collée à la main, nous fait fondre en larmes lorsqu’on on découvre pourquoi elle est souvent émechée…

5. Des combats intenses

Si le premier tome de Shy est assez léger au niveau des affrontements, au profit d’une mise en place plus complète des personnages et de l’univers, c’est dès que le tome 2 que les choses commencent à prendre de l’ampleur !

L’esthétique du manga, que certains pourraient qualifier de plus « féminine » que la moyenne, tend à donner une impression erronée des enjeux et de l’intensité des combats dans lesquels nous sommes plongés. Les tomes 3, 4 et 5 sont d’ailleurs la preuve d’une montée en puissance assez fulgurante des ennemis comme des héros, poussant chacun hors de ses limites.

Les affrontements classiques laissent place à des combats plus violents, physiquement et émotionnellement, pour arriver par exemple à la potentielle destruction d’une vile entière.

Découvrez le chapitre 1 !

On espère que ces 5 raisons de lire Shy vous auront donné envie de découvrir ce titre.
Si tel est le cas, vous pouvez lire gratuitement plus de 70 pages du tome 1 ci-dessous 😉

Bonne lecture  !