5 raisons de lire… Lesson of the evil

Publié entre 2015 et 2016 dans la collection Big Kana, ‘Lesson of the evil’ est un seinen, dessiné par l’auteur Eiji Karasuyama d’après le light novel de Yûsuke Kishi.

Cette histoire nous plonge dans un lycée particulier… Les professeurs, les élèves…tous ne respirent pas la bienveillance. L’école devient un terrain de chasse où seule règne la loi du plus fort.

Pour résoudre les problèmes scolaires devenus de plus en plus fréquents, quoi de mieux qu’un professeur principal exemplaire…?
Mais contrairement à un célèbre professeur blond « célibataire et libre comme l’air », Hasumi cache une sombre personnalité.

On vous donne 5 bonnes raisons de vous plonger dans ce thriller psychologique torturé !

Bienvenue dans la classe de première du lycée privée Shinkô Machida !

Harcèlement en tout genre, tricherie et violence sont au cœur de la classe à problème que nous allons suivre tout au long de ce seinen. Le corps enseignant de ce lycée est aussi dans une certaine mesure composé de cas spéciaux… La narration de départ peut paraître surprenante, les différents protagonistes de ce lycée sont mis en avant dans leur quotidien scolaire sans que vraiment se dégage un but précis de l’historie ( Battleroyal à venir ?), l’auteur nous donne pas mal d’informations qui peuvent nous perdre.

Pourtant, dans cet environnement glauque, les intrigues autour des personnages donnent envie d’en savoir plus, le rythme monte crescendo jusqu’à en devenir addictif !

Seiji Hasumi : un professeur principal exemplaire … ?

Le professeur Hasumi à la charge de cette classe problématique… Professeur d’anglais attentionné, sportif, et populaire auprès de ses élèves… Peut-être trop. Ce côté calculateur et cette volonté de vouloir construire une ambiance saine et régler les problèmes est vite malaisants, il cache des choses, mais difficile de le cerner dans les premiers volumes. Sommes nous face à un véritable altruiste ou… un monstre ?

Si vous êtes friand d’histoires sanglantes, Lesson of the evil est une œuvre s’inspirant clairement du slasher, ce sous-genre du cinéma américain des années 70. Le fil conducteur de l’histoire met un peu de temps à devenir clair, mais une fois les projets du protagoniste principal connus, on a envie de savoir jusqu’où il peut aller. Hasumi a tout de l’anti-héros, et c’est non sans une certaine honte et pulsion malsaine que le lecteur se voit tourner frénétiquement les pages, à la recherche de scènes qu’il redoute pourtant.

C’est une porte d’entrée intéressante du fait du nombre de volume, en effet la série est terminée en 9 tomes, on sait donc que le récit sera mené tambour battant, sans s’éterniser.

Les traits fins de l’auteur rendent la lecture agréable et accessible à un grand public (averti), tandis que l’histoire elle-même flirte entre tensions et passages gores. Bien que simple, elle a le mérite de proposer un très bon divertissement qu’on relira plus tard avec plaisir.

Eiji Karasuyama (l’auteur) a parfaitement retranscrit l’œuvre initiale qui est à la base un light novel écrit par Yûsuke Kishi, diplômé d’économie, mais dont la carrière d’écrivain indépendant a décollé au Japon ! Il est récompensé plusieurs fois avec des prix de catégorie horrifique et plusieurs de ses œuvres dont Lesson of the evil sont adaptées au cinéma !

Si vous accrochez au manga, vous pouvez également regarder le film live Japonais sorti en 2012 au Japon. Si vous maitrisez le japonais le light novel d’origine (Aku no Kyôten Jô)  est toujours achetable en ligne, vous aurez ainsi une approche différente de l’œuvre.

Afin de terminer  cette rubrique destinée à Lesson of the evil, on vous invite à découvrir cette histoire en lisant gratuitement le premier chapitre en ligne. Si cette première lecture vous plaît, foncez en librairie prendre la suite !